LGBTQIA+ dans la rue : entre insécurité et fierté
A Bruxelles, les personnes LGBTQIA+ ne peuvent pas vivre librement leur identité de genre et leur orientation sexuelle dans l’espace public.
« Je me sens plus en sécurité à New York », témoigne Elisabeth. Alors que les dates de la prochaine Belgian Pride Parade commencent à circuler sur le net, une étude s’est penchée sur les sentiments d’insécurité ressentis par les personnes LGBTQIA+ dans la Région de Bruxelles-capitale.
Peur des insultes, de l’intimidation, du harcèlement, malaise dans l’espace public face à l’éventualité de vivre un incident LGBTQIA+phobe, crainte que l’agression verbale ne se transforme en agression physique, … Voilà les ressentis partagés par des personnes LGBTQIA+ bruxelloises.
Où ces personnes se sentent-elles en sécurité ?
Les résultats de l’étude montrent que le sentiment d’insécurité peut varier d’un quartier à l’autre, parfois même d’une rue à l’autre. De manière générale, les quartiers considérés comme dangereux correspondent à ceux où le sentiment d’insécurité est en général plus important pour tous et situés dans la partie nord-ouest de la ville (zone du canal).
Un nouveau Plan
Le gouvernement bruxellois vient d’adopter un Plan d’inclusion des personnes LGBTQIA+ 2022-2025 comprenant 35 actions visant entre autres à améliorer la sécurité des personnes LGBTQIA+ dans l’espace public.
« Les lois sont votées et sont de notre côté. Mais l’esprit des lois doit encore s’adapter à la vie quotidienne »
Jessica
L’évaluation de ces actions indiquera si le décalage entre l’évolution des droits des personnes LGBTQIA+ et leur réelle inclusion se sera réduit.