Good Move : Un projet si « good » que ça ?
D’ici 2030, Bruxelles prévoit une amélioration de la circulation avec le projet Good Move. Une décision qui suscite de nombreux débats entre les citoyens et les politiques. Mais surtout, certains commerçants ont quelques craintes vis-à-vis de l’impact difficile qui s’annonce sur leur commerce.
Les temps sont durs pour les commerçants de Bruxelles. Après la Covid-19, les difficultés pour les clients et les livreurs de se garer et aujourd’hui la crise énergétique… certains ne savent plus où donner de la tête. « Cela devient invivable. J’ai perdu 80% de ma clientèle », s’exprime un restaurateur situé dans le quartier du Sablon.
Une ministre à la rescousse
Mais madame Elke Van den Brandt (Ministre de la mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière à Bruxelles) ne fait pas la sourde oreille. Elle déclare dans une interview de BX1 qu’il faut écouter, créer du dialogue avec les commerçants et que des réunions ont déjà été faites pour les fournisseurs et les livreurs afin de trouver une solution. La ministre a notamment pu constater qu’après la mise en place de mesures à Gand, des changements positifs sur le chiffre d’affaires des commerçants s’étaient révélés.
« Il ne faut pas évaluer après une semaine, il faut le temps que les gens puissent redécouvrir leurs chemins »
Mme Elke Van den Brandt
Le gouvernement bruxellois a voté en faveur d’une prime compensatoire pour les entreprises les plus durement touchées par la crise énergétique. Une moyenne de 18 000 entreprises pourrait profiter de ce coup de pouce qui s’élève à un budget total de 117 millions d’euros. La somme sera-t-elle suffisante pour que les entreprises en forte difficulté puissent remonter la pente ?