La Wallonie défend un avenir moins polluant

Pour atteindre son objectif 2030 visant à réduire plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre, la Wallonie réclame du changement

400 000 décès prématurés en Europe, de multiples maladies, affections respiratoires et problèmes cardiovasculaires ! Aujourd’hui, le transport en est devenu la cause principale.

Pollution atmosphérique causée par une voiture
Image par Ben Kerckx de Pixabay

Vendredi 16 décembre, le Gouvernement wallon a actualisé Le Plan Air Climat Energie (PACE) qui impose des transformations structurelles afin d’atteindre l’objectif 2030 de réduction de 55% d’émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Le PACE reprend notamment l’aspect de la mobilité dans les 10 thématiques proposées. Il veut la transformation de celle-ci en diminuant les besoins de déplacement, en favorisant la marche et le vélo, en promouvant la multimodalité, et en améliorant la performance des véhicules.

Un renouvellement des normes Euro

De plus, à partir du 1er janvier 2023, des zones de basse émission entreront en vigueur dans toute la Wallonie basée sur les normes Euro. Simultanément, une suppression de la circulation pour les véhicules particuliers ne respectant pas les normes Euro minimum demandées au fil des années aura lieu. Les véhicules les plus polluants ne seront donc plus admis sur le territoire. Cependant, certaines dérogations sont prévues par le décret concernant plusieurs véhicules bien spécifiques ainsi que diverses exceptions, notamment les véhicules roulants moins de 3000 kilomètres par an.

Théoriquement, tout cela devrait également permettre de réduire de 59% les émissions d’oxydes d’azote (NOx) d’ici à 2030 par rapport à 2005, comme le demandent les obligations européennes.