Les raisons qui poussent la jeunesse schaerbeekoise à tomber dans la délinquance ?

D’après le site officiel de la police belge, le taux de délinquance a diminué cette dernière décénie. Pourtant celle-ci reste bien présente, pourquoi ?  

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bruxelles-Motos_de_la_zone_de_police_5344_Polbruno.JPG

Répartition démographique

Schaerbeek fait partie des communes bruxelloises des plus peuplée avec une population de plus de 100 000 habitants dont 24,5% sont les jeunes âgés de 0 à 18 ans. Pour les jeunes de 18 à 25 ans, les données sont plus floues, néanmoins ils restent majoritaires.

Diversité

Les nationalités étrangères représentent 35 % de la population, ce sont des ménages issus de la classe populaire et de la classe moyenne dont le revenu moyen est inférieur à celui de la région. Les familles nombreuses et de familles monoparentales vivent des situations de précarité élevée. 

L’enseignement

Les élèves du secondaire, à Schaerbeek,  suivent plus le cursus professionnel que celui du général en comparaison avec la moyenne régionale. Le retard scolaire des élèves est  également plus prononcé : 61 % accusent au moins deux ans de retard scolaire. Même en présence de politiques de prévention, de l’aide et la protection à la jeunesse, la loi « CODE MADRANE », cette jeunesse, subit de plein fouet la précarité dès le plus jeune âge. En grandissant, des fossés s’accentuent ; l’accès aux études, au travail, aux loisirs. La rue devient un refuge. Les jeunes y créent des liens, intègrent des groupes, tombent dans la drogue, la délinquance.

« Schaerbeek rajeunit mais sa jeunesse reste désœuvrée »

https://ibsa.brussels/chiffres/chiffres-cles-par-commune/schaerbeek

https://perspective.brussels/sites/default/files/schaerbeek_fr_2_pma.pdf