L’art pour tous, tout un art.

À Bruxelles et en Wallonie, des dispositifs mis en place permettent aux personnes dans une situation socio-économique plus sensible d’avoir accès à un panel culturel varié.

« […] Entre la vie et la mort, il y aurait la survie. Et nous, on n’est pas d’accord avec ce principe là […] on n’a pas à opposer l’accès à un logement à l’accès à la culture » , dit Laurence Addam, directrice de l’ASBL Article 27. Selon l’office belge de statistiques en 2022, 13,1 % de la population serait concernée par le risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Les activités proposées à prix réduit regroupent des visites au musée, des ateliers théâtre, etc.
Image par Peggy und Marco Lachmann-Anke de Pixabay

Différentes associations sociales et culturelles se réunissent et mettent l’humain au centre de leurs activités. Malgré les obstacles ou les difficultés que leur public peut rencontrer, peu importe l’âge, le genre ou le milieu social.

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.»

ARTICLE 27 DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME

Des solutions qui fonctionnent

En 2019, déjà, ce sont 58.618 tickets utilisés par 27.959 personnes, à moindre coût, 2785 sorties culturelles de groupe et 19 projets participatifs grâce à l’ASBL Article 27. Des activités telles que des visites au musée gratuites les premiers mercredis et dimanches du mois créent une forte augmentation d’affluence, environ 70 % pour les 150 musées participant à l’action. 

Cependant, si la gratuité et sa promotion doivent lever les barrières psychologiques et économiques, il reste encore beaucoup à faire pour convertir le « non-public » en public.