QAnon, théories du complot : une menace pour notre démocratie ?
Lors des dernières élections américaines, le Capitole a été assailli. À l’approche des élections, une telle situation est-elle imaginable en Belgique ?
L’influence grandissante et parfois violente de QAnon sur la politique américaine n’est plus à prouver et préoccupe quant à la possibilité d’une pareille expansion en Belgique.
Bien que QAnon et d’autres théories du complot soient souvent associés à l’extrême droite aux États-Unis, une étude suisse suggère des liens entre l’expansion de QAnon en Europe et le mouvement New Age. Elle souligne que ce n’est pas tant l’orientation politique, mais plutôt le populisme, qui favorise le développement de ces théories. La montée des théories du complot, accentuée par la pandémie et la méfiance envers le monde politique, profite aux leaders politiques populistes. Ces derniers utilisent ces théories pour renforcer leur discours antisystème, attirant une base électorale en quête de solutions simples à des problèmes complexes.
Tous manipulé ?
Cependant, malgré l’importance actuelle de QAnon et son déploiement, il est nécessaire de relativiser. Selon une étude américaine, bien que de nombreux Américains aient été exposés à QAnon, la plupart le perçoivent davantage comme un groupuscule ou une théorie du complot lorsqu’on leur demande de le définir. Cette nuance souligne la complexité de l’image de QAnon et met en évidence la diversité des perceptions autour de ce phénomène. Et la difficulté de l’endiguer.