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Médias, beauté et TCA, comment l’apparence est devenue un fléau pour les internautes en 2023.

Une augmentation de 65% ! Le nombre de consultations médicales pour des troubles du comportement alimentaire (TCA) aux USA explosait depuis la pandémie. Selon une analyse de Fair Health. En parallèle, les réseaux sociaux connaissaient une montée d’utilisateurs. Ils étaient un moyen de contact important durant le confinement. Coïncidence ?

Sauter des repas, vomir, sport excessif, jeune, un quotidien pour les personnes souffrant de TCA.
Des stratégies inadaptées pour perdre du poids.
Photo de Daniela Brown sur Flickr (CC BY-ND 2.0 DEED)
Femmes et enfants d’abord !

Des statistiques du IJCSPUB journal ont démontré que les femmes et les jeunes sont les plus touchés par les TCA.

Faible estime et anxiété comme source première.

Une revue de Wiley Library a mis en évidence la corrélation entre les réseaux et certains troubles alimentaires. Comme le « binge eating » qui découlerait de l’anxiété et de la faible estime de soi provenant des médias.

Sur ces plateformes, la mine prime. S’y trouvent des individus esthétiquement retouchés pour coller aux idéaux de beauté. Selon Social Media And Mental Health, les réseaux mettent en avant certains contenus, tels que l’apparence, promue par les influenceurs. Cette exposition répétée à des critères esthétiques exigeants a créé une préoccupation de l’image et une comparaison sociale. Ces facteurs ont des rôles primordiaux dans l’apparition et l’exacerbation des TCA.

Les médias, simulacre du réel ! S’adapter aux critères d’apparence « tendance » quitte à contrôler excessivement nutrition et mode de vie. Le culte de la minceur est à son paroxysme.

La conceptualisation de la beauté est altérée, laissant place à une insatisfaction corporelle sujette au TCA. Au vu de l’expansion des médias basés sur le physique, une expansion des TCA est à craindre.