Salaire et genre : Dévoilons les coulisses des inégalités salariales
Un écart salarial sur toutes les tranches d’âge , mais qui diminue progressivement.
En Belgique, les inégalités salariales existent depuis toujours et s’étendent sur toutes les tranches d’âge. En 2021, ce qui ressort du calcul salarial est d’une différence en moyenne de 5% en faveur des hommes. D’un écart de – 0,1% chez les moins de 25 ans, jusqu’à 8,5% chez les 55-64 ans. La disparité des secteurs ne déroge pas à la règle. En effet, les secteurs de travail dans la production d’eau enregistrent un écart salarial allant jusqu’à 11%. Malgré cela, on peut voir que ce que les femmes appellent » fléau social » diminue petit à petit (5,8% en 2019 et 5,3% en 2020).
Quelles sont les causes de ces inégalités salariales ?
Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer, en premier : la différence de temps de travail. En moyenne, les hommes sont beaucoup plus en temps plein que les femmes. Ces dernières optent plus souvent pour les temps partiels pour diverses raisons (enfants, foyer à gérer, grossesses…). Aussi, en général, les hommes fréquentent des secteurs de travail plus fructueux que les femmes.
Mais dur à constater que même si une femme coche toutes les conditions pour avoir un salaire égal à celui d’un homme, certaines personnes iront plus dans les critères, ce qui peut ouvrir le cas de la discrimination.
Qu’en est-il au niveau européen ?
La Belgique fait partie des pays qui affichent de meilleurs résultats en Europe. Devancée seulement par la Slovénie, la Pologne, la Roumanie et le Luxembourg, qui est le seul pays européen à afficher un écart négatif (-0,2%). Le pays a affiché le résultat le plus haut est donc l’Estonie avec 20,5%. À noter l’écart salarial chez nos voisins français qui, malgré la diminution de l’écart salarial, enregistrent une différence conséquente de 15,5% mais qui peut montrer jusqu’à 24,4% si nous décidons de prendre en compte les personnes ne travaillant pas à temps plein.