Pourquoi est-ce un Bad Move ?
Le plan Good Move du gouvernement bruxellois a été vivement contesté par les habitants des communes d’Anderlecht, de Schaerbeek ou encore Jette.
Le manque de concertation autour du plan Good Move a déjà suscité de nombreux commentaires. Ce n’est certes pas facile d’impliquer les habitants dans les concertations proprement dites, mais certaines réunions Zoom, comme ce qui s’est fait à Schaerbeek et Cureghem, n’ont rien à voir avec de vraies concertations.
Aujourd’hui, même les défenseurs du plan admettent qu’il n’y a pas eu de consultation sérieuse et que le plan a dû être suspendu dans plusieurs quartiers.
« Des bourgmestres dont le parti fait partie de la majorité disent publiquement qu’ils ne l’appliqueront pas. »
David Weytsman, député bruxellois.
Une obligation ?
D’après de nouvelles recherches, il y a un problème de mobilité à Bruxelles qu’on ne peut pas isoler. Cette problématique reflète nos choix de société. Le fait qu’une grande partie de la population se déplace en voiture résulte d’un manque de politiques sociales et environnementales ambitieuses. Le manque d’investissements présent dans les transports publics oblige les gens à utiliser la voiture.
Dans le même temps, trop peu d’écoles, de crèches et de logements sont construits. De nombreux services de proximité ont été supprimés (poste, commerces, centres médicaux, banques, activités pour enfants, etc.), obligeant les gens à se déplacer de plus en plus loin pour accéder à ceux-ci. Ainsi, 80 % des parents avec enfants possèdent au moins une voiture, ce qui en fait l’une des catégories sociales les plus motorisées. C’est plus que nécessaire.