Crise énergétique : les étudiants sont à bout

La Fédération des étudiants francophones organise une manifestation. L’inflation et la crise énergétique n’épargnent pas les étudiants précaires.

Cris d’alarme de plusieurs organisations étudiantes et de la Fédération des étudiants francophones face à l’insensibilité du gouvernement. L’inflation énergétique affecte aussi les étudiants précaires. Selon la FEF, plus de 80.000 étudiants – soit près d’un étudiant sur trois- étaient en situation de précarité avant la crise sanitaire. A cause de la crise énergétique et de la hausse d’inflation de 10,35%, le nombre d’étudiants précarisés augmente. Ils revendiquent à présent des « mesures structurelles fortes et efficaces ».

répercussion alarmante

Cette crise a des répercussions tant sur les coûts directs des études (minerval et frais scolaires divers) que les coûts indirects (logement, alimentation, transport). Un étudiant jobiste sur deux manque régulièrement les cours pour travailler, ce qui influence les chances de réussite. Les prix des kots explosent. Ils réclament des logements étudiants “à prix abordable”, le gel du minerval, l’augmentation des bourses d’études, l’élargissement des critères d’octroi

Valérie Glatigny déclare que toutes les mesures ne peuvent pas être prises à ce niveau, différents niveaux de pouvoir devraient en effet intervenir pour lutter contre la précarité étudiante. Elle a donc écrit des courriers à différents ministres pour leur demander d’identifier les actions prévues ainsi que celles qui sont envisageables. En matière d’énergie, de logement, de transport ou encore d’aide sociale. Les actions prévues et celles qui sont envisageables vont-elles aboutir ?