Les animaux sauvages sont en péril à Bruxelles

À l’heure actuelle, la biodiversité animale est fortement menacée dans la capitale. Chaque année, la situation ne cesse d’empirer. L’homme est une des raisons principales à ce problème, mais il continue malgré tout d’accroître les activités urbaines dans les espaces verts.

La pollution lumineuse augmente en moyenne de 1,39% par an. Les éclairages de rue représentent un désagrément pour tout l’écosystème. C’est une perturbation importante pour les animaux sauvages qui ont besoin d’un cycle lumineux naturel. Elle fait partie avec de nombreuses autres causes des menaces pour la faune et la flore de la ville.

Il arrive que les renards se retrouvent sur la voie publique en ville par manque de territoire dans leurs espaces naturels. Image par wal_172619 de Pixabay

L’augmentation des activités urbaines

L’urbanisation croissante provoque une perte considérable de terrain pour ces animaux. Ces nouveaux bâtiments et axes routiers constituent une véritable barrière aux échanges biologiques. Certaines espèces risquent de disparaître à cause d’un manque de patrimoine génétique varié ou par manque de nourriture et de proies. Le problème s’étend également plus loin que dans le centre. Les nouvelles lignes de chemin de fer traversent les forêts fragmentant les habitats des animaux vivant dans la couronne verte de la région. Ces transports dans les milieux naturels provoquent de la pollution sonore qui leur est aussi nuisible.

« De 1980 à 2003, la superficie non bâtie a diminué de 17% en Région de Bruxelles-Capitale »

Toute cette urbanisation implique évidemment une augmentation du réchauffement climatique. Ces changements sont très inquiétants à l’heure actuelle. Cela a indéniablement un impact sur les animaux habitant nos régions.