L’inflation alimentaire consume ses consommateurs !
Depuis le Covid et la guerre en Ukraine, l’inflation alimentaire impacte tout le monde en 2023. Notamment, les ménages modestes qui en souffrent énormément.
Même si l’inflation a baissé de 2,39% à 0,36% selon Statbel en octobre. Elle reste néanmoins très élevée. Selon des statistiques émises par l’Iris, l’Ukraine représente en part de marché : 50% à 60% des exportations mondiales d’huile et tourteaux de tournesol. C’est pourquoi, par manque d’exportations, les prix de l’huile se sont envolés. Comme d’autres aliments…
L’effet-prix prend le pas sur les ménages modestes
Les familles mettent en place une stratégie qui privilégie les aliments essentiels. Contrairement aux plaisirs alimentaires qui passent au second plan. Par exemple, remplacer certains produits par des produits moins chers. C’est ce qu’on appelle « l’effet-prix ».
L’effet-revenu entraîne une diminution sur le plan alimentaire
On constate que la hausse des prix produit ce qu’on appelle « l’effet-revenu ». Ça signifie que le budget investi sur l’alimentation est moins important. En effet, le prix d’autres postes affectés par le coût de l’énergie (mobilité, chauffage…) a augmenté.
La hausse des prix alimentaires joue un rôle sur notre santé
Sous contrainte financière, les familles préfèrent s’orienter vers des choix d’aliments de faible qualité nutritionnelle. D’où l’impact négatif sur leur santé.
Ainsi la question persiste : dans quelle mesure les consommateurs peuvent-ils se permettre de sacrifier leur bien-être nutritionnel sur l’autel de l’inflation ?