Inégalités persistantes malgré l’essor du football féminin

Malgré l’essor mondial du football féminin, les disparités salariales persistent, avec une moyenne mensuelle de 2 494 euros en première division.

Les 10 joueuses les mieux rémunérées ne s’approchent toujours pas des salaires des hommes. Carli Lloyd domine avec 495 000 euros annuels. Un coup d’œil révélateur sur les défis persistants de l’égalité dans le football.

La dotation triplée de la Coupe du monde féminine de football 2023, atteignant 152 millions de dollars, suscite des réactions mitigées. Malgré les défis liés à l’éloignement géographique des pays hôtes et au décalage horaire, les négociations difficiles avec les diffuseurs européens ont finalement abouti à un accord, permettant la diffusion dans plus de 200 territoires. La FiFA souligne un intérêt croissant, mais les disparités persistent, la dotation restant bien en deçà des 440 millions de dollars attribués à la Coupe du monde masculine en 2022.

Évolution spectateurs Coupe du monde féminine FIFA 1991-2023,
Section ‘Daily Data’ de Statista. Source : Statista https://fr.statista.com/graphique-du-jour/

Initiatives et challenges en Belgique

Malgré ces avancées, le chemin vers une égalité totale demeure ardu, soulignant l’urgence d’une action continue. En Belgique, la Royal Belgian Football Association dynamise le football féminin avec des initiatives comme la création d’équipes amateurs. Elle participe à des programmes comme le projet Playmakers Disney de l’UEFA , encourageant le football chez les filles via des personnages Disney pour transmettre des valeurs sportives et éducatives. Ces actions contribuent à l’épanouissement du football féminin à l’échelle mondiale. Des projections de films, incluant des reconstitutions de « Moana », ont inspiré les débutantes en football.