Plus éthique, la viande in vitro

Élevages, abattages en masse, tortures… Pour les éviter, de la viande cultivée à partir de cellules d’animaux pourrait faire l’objet de nombreux avantages.

La viande in vitro consiste en la multiplication de cellules dans un laboratoire. Bien que la culture de cellules musculaires soit une pratique familière depuis longtemps dans de nombreux laboratoires publics de recherche, principalement pour la régénération des tissus musculaires en médecine, le recours à cette technique pour la production de viande est exploré par seulement une trentaine de startups privées à l’échelle mondiale. Ce nombre reste limité en comparaison avec le plus grand nombre de laboratoires qui maîtrisent déjà cette méthode.

Selon Georges Chapouthier, un partisan de la viande in vitro, l’objectif premier est d’adopter une alimentation sans recourir à l’élevage massif qui maintient des milliards d’animaux dans des conditions déplorables, suivies d’abattages de masse. La viande appelée  » in vitro  » se présente comme une solution potentielle pour atténuer ces maltraitances. La première promesse de Georges Chapouthier est de pouvoir manger de la viande sans mise à mort des animaux, ce qui permettrait d’ailleurs aux végétariens de la consommer. Il témoigne aussi : Je crois aussi que les viandes synthétiques améliorées pourraient être diététiquement meilleures pour la santé humaine. Comme en beaucoup de cas, l’intérêt de l’animal rejoint l’intérêt de l’homme.

Photo de Valeria Boltneva: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/assiette-de-boeuf-aux-herbes-1639563/